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 Kallan ϟ Tous les chemins mènent au rhum

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Kallan N. Lawrens
Kallan N. Lawrens

PRETTY FACE

▌Love me or love me not : Kallan ϟ Tous les chemins mènent au rhum 2gvnau1

Le malheur ne distingue pas et, dans sa course errante, il se pose aujourd'hui sur l'un et demain sur l'autre. [Eschyle]

▌Age : 27 ans
▌Occupation : Adjoint du PDG de Perfume's Spencer
▌Statut : Célibataire
▌Date d'arrivée : 11/11/2012
▌Messages : 673
▌Points : 718
▌Célébrité : Ian Somerhalder

Kallan ϟ Tous les chemins mènent au rhum _
MessageSujet: Kallan ϟ Tous les chemins mènent au rhum   Kallan ϟ Tous les chemins mènent au rhum EmptyDim 18 Nov 2012 - 0:35



Kallan Lawrens

FEAT . IAN SOMERHALDER


■■ nom complet: Kallan Nathaël Lawrens ■■ âge: 27 ans ■■ nationalité : Américaine ■■ date de naissance: 2 Novembre 1990 ■■ statut social: Célibataire ■■ métier : Adjoint du PDG de Perfume's Spencer ■■ classe sociale: Moyen■■ orientation sexuelle: Hétérosexuel ■■ avatar: Ian Somerhalder


tell me more about you


« Que dieu vous protège. Oui…car cela ne sera pas de trop » Difficile de se remettre d’une déception, d’une trahison qui sème le trouble au plus profond de votre être. Le temps fait généralement son œuvre, on oublie, avance jusqu'à retrouver un équilibre qui, souvent signe de nombreux changements dans votre vie, vous transforme en quelqu’un de meilleur, d’humain et aux multiples valeurs. Mais qu’en ait-il lorsque nous n’avons plus d’espoir auquel se raccrocher, lorsque la haine et la colère vous consume jusqu'à vous en faire oublier la frontière entre le bien et le mal ? S’ouvre alors, un monde dans lequel personne ne souhaiterait vivre, un enfer dont il n’est pas aisé d’en réchapper sans la moindre séquelle et où la manipulation règne en maître. La vie prend alors des allures d’échiquier vivant où tous les coups bas sont permis, plus rien ne compte, si ce n’est parvenir à ses fins. Aux files des années l’expérience s’acquiert, devenant un maître dans la séduction, mais aussi dans la manipulation psychologique. A l’aide d’une aisance verbale, de mensonges alliant à la perfection la réalité et la fiction, tout, laisse à penser que vous êtes une personne digne de confiance, que vous êtes le gendre qu’aucune mère n’aurait osé imaginer. Il est trop tard, sans vous en rendre compte, vous venez de faire entrer le loup dans la bergerie. A présent, Dieu seul sait ce que l’avenir vous réservera, car de toute évidence, cet individu ignore ce que sont les bonnes intentions.

Un sourire sur les lèvres et armé de son petit air ténébreux, il vous vend du rêve, joue avec vos sentiments avec une sincérité apparente et qui pourtant, n'existe en aucun cas. Plus grande sera la chute. Il brisera vos espoirs comme les siens furent brisés. Tel un scorpion, il s'imprègne de vous, empoisonne votre existence jusqu'à atteindre son entière satisfaction. Son humour ne vous laissera pas de glace, vous laissant entrevoir une amitié possible, mais ne vous y trompez pas, son coeur semble être inaccessible, si bien que certains remettent en cause son existence. L'amour n'a donc plus aucune place dans sa vie, refusant d'être envahis par tous ces sentiments qu'il juge comme un signe de faiblesse. Car oui...les sentiments sont sources de distractions, vous faisant commettre des erreurs qui s'avéreraient fatale dans son cas. Ainsi son esprit n'est plus que vengeance, un dédale de pensés toutes aussi incompréhensibles les unes que les autres et qui s'apparente à la folie. Mais comment y croire lorsque la personne qui se trouve devant vous est capable de tenir une conversation, faire preuve d'intelligence en vous faisant croire que vous avez de nombreux points commun...qu'il est tout simplement comme vous ? Prendrez-vous conscience qu'il est le fruit du mal avant qu'il ne soit trop tard ? Il vaudrait mieux, car contrairement à vous, Kallan Lawrens n'a plus rien à perdre...


tell me your story


PREFACE

Certains détails ne méritent pas d’être racontés, leurs intérêts étant plus qu’insignifiant. Les circonstances de ma naissance, la soudaine disparition de mon père…cela n’a pas de grande importance et pour être honnête avec vous, je n’en garde que peu de souvenirs. Comme de nombreuses personnes, je vins au monde en Amérique, pays où tout le monde a une chance de réaliser ses rêves si l’on en croit la plupart des touristes qui s’y rendent. Comment en vouloir a leur naïveté, l’être humain étant fait pour se raccrocher aux branches, se souvenir que de ce qui les arrange en occultant tout le reste. Plus grande sera la chute et malheureusement pour eux, ils ne s’en rendront compte que trop tard.

Venons en donc à l'essentiel, à la raison pour laquelle je crus bon de déposer mes valises dans le pays des kangourous - toujours selon les mêmes touristes- . Pour cela, il faut revenir plusieurs années en arrière, lorsque j'étais à peine âgé d'un an et que ma mère se redécouvrait une vie de femme. Fraîchement célibataire et femme d'affaire pleine de succès dans le monde de la parfumerie, elle n'eut aucun mal à rencontrer de nouveaux prétendants, mais aucun ne lui apporta autant de satisfaction que lui. Kayne Spencer, un jeune homme plein de promesse, qui en un sourire, faisait fuir toute méfiance que l'on pourrait avoir à son encontre. Elle lui offrit son coeur en échange de l'espoir qui ne laissait en aucun cas présager un avenir en proie au malheur.
Pour moi, du haut de mes trois pommes, il était la seule figure paternelle à laquelle je pouvais me raccrocher. Je me souviens encore de nos petits moments de complicité, jouant de temps à autre aux petites voitures sous les yeux humides de ma mère, certainement attendri par ce beau et touchant spectacle. Tel était son but je présume ! Jouer le père et mari idéal pour atteindre son objectif principal : Accroître son pouvoir, inexistant à cette époque. Bien évidemment, les relations de mère ne furent pas le seul avantage dont il eut l'occasion de profiter. Ma mère était une belle femme, mais là encore son insatiable appétit fit de lui un don juan en multipliant les conquêtes sans que ma mère ne s'en doute. Il en fut ainsi durant une nouvelle année, se faisant rapidement une place dans le monde des affaires tout en accumulant les contacts et gros financeurs. Prétendant être très occupé, chose que pouvait parfaitement comprendre ma mère, il se fit de moins en moins présent au sein du foyer, enchaînant ainsi de soit distantes réunions. Comment a-t-elle pu ne rien remarquer ? Parait-il que l'amour rend aveugle... mais je miserai davantage pour la crainte d'un nouvel échec, de se retrouver seule avec un enfant qui vous rappelle sans cesse combien il est difficile de trouver une personne qui fait palpiter votre coeur. Ainsi elle ne fit pas exception en se raccrochant aux promesses qu'il lui avait faites, aux rares moments de bonheur lorsqu'il daignait enfin nous accorder du temps.

Mais cela n'avait servi à rien, car du jour au lendemain, ma mère passa des rires aux larmes sans que je n'en comprenne la raison. Du moins pas dans l'immédiat. L'absence de Kayne ne me surprenait guère, le petit garçon de 5 ans que j'étais s'y étant habitué. Finalement ce fut entre deux pleurs qu'elle m'apprit la nouvelle, que celui-ci nous avait quittés du jour au lendemain et qu'il ne reviendrait sans aucun prétexte. Outre cette "simple" séparation, elle perdit de nombreux clients et collègues qui trouvèrent plus judicieux d'investir dans la société qu'il s'apprêtait à ouvrir dans un autre pays. Une trahison dont elle ne se remettra jamais. Rapidement, la dépression vint frapper à notre porte et je dû apprendre à me débrouiller seul. Tout m'échappait, ignorant comment et pourquoi elle se mettait dans un état pareil. L'amour, les sentiments, c'était bien évidemment un sujet qui m'était complètement inconnu. Pourquoi pleurer pour un homme qui n'était déjà plus là ? Beaucoup serait amené à croire que le temps ferait son oeuvre, que celui-ci effacerait la peine et que le bonheur d'une mère et d'un fils finirait par revenir. Ce ne fut point le cas, ma mère s'occupant de moins en moins de moi, comme-ci plus rien n'avait d'importance. Elle se laissait dépérir...
Finalement les services sociaux furent avertis par un appel anonyme. Jugée comme un véritable danger pour un enfant de 8 ans, ma mère fut placée dans un institut spécialisé prenant en charge les personnes en grande détresse psychologique. Pour ma part, on m'amena dans un foyer où une famille pris la décision de m'adopter. Vous aviez imaginé une fin heureuse ? Ah s'il pouvait en être autrement ! Mes nouveaux parents étaient en faite bien incapable d'aimer quelqu'un d'autre qu'eux-même. A leur yeux, j'étais surtout un moyen comme un autre de se renflouer les poches grâce aux aides financières qu'ils percevaient pour les aider dans ma « bonne » éducation. C'est à ce moment-là que je compris à quel point l'argent pouvait changer les gens, le monde entier.
A quatorze ans, la fugue était pour moi la meilleure solution, désirant à tout prix retrouver ma mère dont je n'avais plus aucune nouvelle. Cette vie que les assistantes sociales m'avaient offert n'était pas faite pour moi, étant totalement exploité par un couple qui n'attendait rien d'autre que de multiples services en tout genre. J'étais détruit, pourtant n'avais-je pas été placé justement pour que l'on me protège ? J'avais conscience qu'en me retrouvant dans la rue je ferais de mauvaises rencontres, que je perdrais le peu de confort auquel j'avais eu le droit jusqu'à présent. Peu m'importait.

Je mis plusieurs mois à retrouver la trace de ma mère et malheureusement pour moi, celle-ci était décédée il y a bien longtemps de cela. L'interner n'avait servi à rien, si ce n'est à accélérer sa chute. Il fallait s'y attendre...après la perte de l'homme qu'elle l'aimait, son entreprise, on lui volait son fils...Tout était de leur faute, de sa faute. Je crois que c'est à partir de ce jour que ma haine pris le dessus, que mes envies de vengeances se firent ressentir intensément.
Il parait que la rue est la meilleure des écoles, je ne peux le nier, apprenant ainsi à survivre, à mettre au point ce que serait ma revanche sur la vie. En 2010, Kayne réapparut dans ma vie, retrouvant sa trace sans grand soucis, étant à ce jour à la tête d'une grande entreprise de parfumerie en Australie. De quoi alimenter ma rage vous l'imaginez bien.Mais celle-ci n'était rien à côté de celle que je ressentis en apprenant qu'il s'était construit une vie de famille et cela, tout en prétendant en former une avec ma mère. Il l'avait bafouée, trompée et manipulée pour rouler sur l'or avec sa petite famille. Qu'il en profite, car bientôt la famille Spencer aura bien du souci à se faire...

ACTE 1: LA TEMPETE

2012, une année riche en évènements. Voilà près deux ans que nos chemins se sont recroisés pour la seconde fois de ma vie. Il était toujours le même : sûr de lui, arrogant, ambitieux...trop ambitieux...mais il n'était plus le seul. Dorénavant riche, il était à présent à la tête d'un empire. Le monde de la parfumerie était à ses pieds, devenant une égérie dans le monde entier. Mais ce que beaucoup ignore, c'est que cet homme a construit sa notoriété sur des mensonges, sur des promesses et des rêves brisés. Le temps est venu pour lui de payer pour ses actes passés. Peu importe le temps que cela me prendra, je veillerai à ce que son empire s'écroule, à ce que son entourage découvre enfin son vrai visage. Sans le vouloir, il avait donné naissance à un monstre, à celui qui le mènera à sa perte. Telle est la mission que je me suis fixée il y a plusieurs années. En deux ans je pu découvrir tout son univers, le monde dans lequel il avait pris refuge après nous avoir lâchement abandonné ma mère et moi. Tant d'informations qui me permettront de mettre fin à son règne, de détruire sa vie comme il avait détruit la nôtre.
Le soir de la tempête -comme tous les soirs depuis deux ans- j'espionnais l'homme qui hantait ma vie jours et nuits : Kayne Spencer. Le pays était en état d'Alerte, celui-ci étant menacé par une violente tempête. Maisons et immeubles barricadés, services publics fermés, la ville nous appartenait, les rues étant complètement désertes. J'ignore pourquoi, mais il ne crut pas bon d'imiter les autres citoyens en se mettant à l'abri. Peut-être était-il aveuglé par cette sensation de pouvoir que lui procure l'argent ? Il ne serait pas improbable qu'il se sente intouchable, au-dessus de tout, mais dame nature s'apprêtait à lui donner une leçon qu'il ne risquait pas d'oublier. Du moins je le croyais.

Ce n'est que tardivement que Mr Spencer pris enfin la décision de se mettre à l'abri, de retrouver les siens. Malheureusement pour lui, le vent soufflait déjà à vive allure, si bien qu'un arbre vint s'écraser sur la limousine dans laquelle il venait tout juste de monter. N'avait-il donc jamais regardé de films catastrophes ? « Kallan tu..tu ne vas tout de même pas » Même si je désirai son malheur plus que tout, il était hors de question que cela ne soit dû qu'à du hasard. Je ne pouvais le laisser dans cette limousine. Le laisser mourir en 'grand homme' de la société. A mon tour je dû affronter le vent, sortant de l'immeuble d'en face pour rejoindre le véhicule qui assurément, ne serait plus en capacité de le conduire où que ce soit. « Kallan revient ! » Pas sans lui. La porte arrière était bloquée, si bien que je dû passer par la fenêtre brisée pour rejoindre Kayne et l'en sortir du véhicule. Pas sans mal et qui l'aurait cru, je sauvais la vie de celui que je détestais plus que tout au monde. Le chauffeur lui, n'aura pas cette chance, ne pouvant m'attarder davantage, sans doute trop aveuglé par la haine et mon envie de vengeance. « Je n'en ai pas fini avec toi, tu vas voir, on va devenir inséparable.. Et il ne savait pas à quel point, mais chaque chose en son temps. A l'heure actuelle, le plus important était qu'il reste en vie. « Tu es complètement fou !!! Tu aurais pu te faire tuer ! Tu t'en rends compte de ça ? Je te déteste, tu m'ENTENDS ? JE TE DETESTE ! Elle n'avait pas idée de ce qu'était la haine, elle était simplement en colère, apeurée et en proie à ses sentiments. Ses poings vinrent frapper mon torse de toutes ses forces, me faisant part de son incompréhension avec ardeur. Si l'on en croyait le fin sourire qui vint se glisser sur mes lèvres, tout laissait à penser qu'il faudrait bien plus que l'amour d'une femme pour m'arrêter ... Les secours finirent par arriver au petit matin tandis que nous - mon acolyte et moi-même - avions pris le soin de quitter les lieux avant que les sirènes ne se fassent entendre dans les rues adjacentes. L'heure n'était pas encore à la vengeance, mais cela ne saurait tarder.

ACTE 2 : L’EMPIRE

La ville et ses habitants reprirent le cours de leurs vies, laissant derrière eux les traumatismes et dégâts causés par la tempête. Pour moi, se fût surtout le temps nécessaire pour échafauder de nombreuses manigances qui me permettront de parvenir à mes fins.
2015, Chaque membre de la famille Spencer fut le sujet de recherches : goûts, passions, secrets...plus rien ni personne n'a de secrets pour moi. Quand bien même il en existerait encore, je ne tarderai pas à le découvrir. A présent, il me fallait intégrer la famille, la compagnie pour mieux me rapprocher de mon ennemi de toujours. Pour cela, j'eu l'idée de faire appel à mon entourage qui, il faut bien le dire, est tout sauf fréquentable. A ma demande, ils prirent en embuscade Spencer, faignant une agression comme il en existe par milliers dans les grandes villes. Quant à moi, je fis mon apparition, jouant les héros qui n'hésiteraient pas à mouiller sa chemise pour faire le bien autour de lui. Des foutaises, voir le visage tuméfié de spencer ne pouvait que me faire plaisir intérieurement. La souffrance qu'il ressentait n'était rien comparée à celle que je lui infligerai avec le temps, en attendant, je n'éprouvais aucun mal à me contenter de cette petite satisfaction. J'étais bon comédien, le mensonge faisant partie intégrante de ma vie depuis le plus jeune âge. Il n'y vit donc que du feu, n'étant apparemment pas surpris de voir deux grands gaillards prendre la fuite à ma venue et face aux menaces tout sauf sincères. « Ca va aller ? » Comme-ci je m'en souciais ! Grâce à vous, co...comment vous appelez-vous ? Il était bien évidemment hors de question pour moi de lui donner mon véritable nom. Par chance, se créer une nouvelle identité était presque devenue chose courante. Il suffisait de savoir à qui s'adresser et c'était mon cas. « Lawrens, Kallan Lawrens» Lui porter assistance -pour la seconde fois- me donnait la nausée, faisant vivement naître en moi un sentiment de trahison envers celle qui m'avait offert la vie. Mais je n'avais guère le choix si je désirais faire partie intégrante de sa vie. Et bien merci Mr Lawrens »

Comme je l'avais prévu, il se sentit redevable, m'offrant avant tout un café devant lequel nous discutâmes de tout et de rien. Je fis mine de m'intéresser à lui, d'ignorer toutes les informations qu'il me divulguait aux files des minutes. A mon tour, je dû m'inventer une vie, une petite enfance heureuse : fils issu d'une famille modeste, venant tout juste de terminer ses études dans le commerce et aux envies d'indépendances. Du moins, désireux de faire ses preuves. Passez demain à mon bureau Sur ces mots, il prit le soin de payer l'addition avant de m'abandonner à mon sort, se disant secoué par son agression et n'ayant qu'une seule hâte : retrouver sa famille. S'en était presque touchant !
Bien évidemment, je ne pu que son conseil, me rendant à son bureau le lendemain matin. Sans surprise -feignant cependant le contraire - il me fit une place dans son entreprise, me proposant un travail d'assistant. Sa générosité avait des limites, néanmoins je comptai bien gravir les échelons rapidement. Il suffisait d'anticiper ses besoins, de satisfaire ses désirs avant même que ces derniers ne se fassent ressentir. Durant deux années, je fus un assistant modèle, le meilleur qui lui fut donné si bien que ma réputation n'était plus à faire. Tous, me savait apprécié, connaissait cette complicité qui m'unissait au grand patron. J'étais son protégé et si ce n'était pas toujours apprécié, aucun ne se permettait de faire le moindre commentaire, Spencer étant connu pour ne pas s'embarrasser de ceux qui remettaient en cause ses choix et actions. Et oui c'est bien connu : critiquer son boss est tout sauf judicieux !

ACTE 3 : MANIPULATION

Depuis quelques jours Kayne Spencer agit étrangement, prétendant ne pas avoir pris certaines décisions, ne pas me connaître. Perdrait-il l'esprit avant même que je n'ai eu le temps de faire quoique ce soit ? J'espère que non. Fort heureusement, tout le personnel vint accréditer ma version, lui certifier que ma présence dans l'entreprise n'était pas anodine, mais bel et bien de sa propre volonté suite à son agression. Sa perte de mémoire n'avait ni queue ni tête ! Feignait-il une amnésie pour « tester » les salariés de son entreprise ? Etait-ce un nouveau petit jeu dont lui seul connaissaient les règles ? J'attendis plusieurs jours, me tenant un carreau dans le cas éventuel ou un beau matin sa mémoire lui reviendrait. Il n'en fut rien, si bien que l'incompréhension régnait en maître, que le personnel commençait à s'inquiéter de leurs avenirs. Je dû même prendre plusieurs rendez-vous médicaux en son nom, mais les résultats ne mirent en évidence aucune anomalie.
Ce regard, cette attitude...son assurance naturelle n'était plus. Ce ne pouvait être un jeu, pas sur autant de jours, ou dans le cas contraire je m'inclinerai et lui décernerai volontiers l'oscar du meilleur acteur. Je me devais donc de saisir cette opportunité, faire valoir mes années de bons et loyaux services pour acquérir du pouvoir. Ainsi j'en vins à endosser le rôle du confident - on aura tout vu direz-vous ! - écoutant ses doutes et ses craintes. Perdre cinq années de sa vie du jour au lendemain sans subir un quelconque choc, est-ce vraiment possible ? Serait-ce dû à l'agression que j'ai organisée il y a de cela deux ans ? Non c'était impossible, mais je devais bien avouer que ce revirement m'arrangeait un tant soit peu. Comme quoi la vie fait parfois bien les choses. Doucement mais surement - et par la force des choses j'imagine - il me fit de nouveau confiance, ne remettant pas en doute notre nouvelle collaboration en me nommant comme directeur adjoint de son empire. Il accueillit même cette nouvelle avec un certain enthousiasme. De toute évidence, mon plan se passe à merveille !


■■ âge: 25 ans ■■ comment avez-vous connu le forum : Une super équipe + de bonnes idées = un super forum est né ! ■■ que pensez-vous du forum: Tout simplement GE-NI-AL !!! ■■ présence par semaine: 6 j/semaine ■■ personnage inventé ou scénario: Inventé ■■ code du règlement: Et PAF !! Ça fait des CHOCAPICS !!





Dernière édition par Kallan N. Lawrens le Dim 18 Nov 2012 - 1:56, édité 5 fois
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