Bryce est plutôt le genre d'homme à ne penser qu'à lui. Il n'est pas un pauvre égoïste, non, il se dit juste que s'il fait passer les gens avant lui, il n'aura jamais ce qu'il veut. Il n'aime pas qu'on le prenne pour un abruti, ce qui est arrivé bien souvent. C'est une des raisons pour lesquelles il ne donne plus facilement sa confiance. Il est très séducteur. Bien qu'il est marié, il trompe sa femme. Il a une maîtresse qu'il voit très souvent et pour qui il a de forts sentiments. Il est très attaché à son métier, c'est quelque chose qui lui plait vraiment. Il est toujours très droit, même s'il profite de la vie, il se voit mal commencer une vie de débaucher, drogué, alcoolique, fêtard ou autre. Il est concentré sur son travail et très gentleman. Il est également très aimable, pas du genre très impulsif, sauf quand on le pousse à bout, il peut même être adorable et très câlin.

Ce matin là, j'avais été réveillé par une douce odeur de pain grillé et de café. Le soleil filtrait déjà par la fenêtre et mon lit me semblait plus grand et plus douillet que les jours précédents. C'est donc dans un élan de curiosité que j'ouvris mes yeux, et c'est ainsi que je découvris l'odeur. J'étais dans un immense lit à baldaquin, dans une chambre qui m'était inconnue et une femme était entrain d'y entrer. J'ignorais qui elle était mais elle, elle avait l'air de bien me connaître. Son énorme sourire, et ses yeux qui brillaient en me voyant me le montraient bien. « Chéri ! Tu es enfin réveillé ! Je t'ai préparé ton petit déjeuner, regarde ! » J'étais totalement perdu. Chéri ? C'était qui celui-ci? Je ne le connaissais pas. Je me redressais afin de m'asseoir dans le lit et observait le plateau que la jeune femme m'apportait. Remplit de tous les aliments dont l'odeur m'avait réveillé. Je passais mes mains sur mon visage, où étais-je et où étais ma chambre désordonnée, avec mon vieux lit qui tombe en miettes. Mais je fus stoppé dans mes pensées, à l'une de mes mains était présente une bague. Malheureusement pour moi, ce n'était pas une bague quelconque. Elle représentait quelque chose de fort, quelque chose de fou, quelque chose que je n'avais pas fait ! Mes yeux parcourait la chambre et se posait sur la jeune femme. Wouh, wouh, wouh.. Deux minutes. Vous voulez dire que, elle, et que moi on.. ? Non non, c'était totalement impossible. Elle avait du me confondre avec son mari le jour de son mariage ou je ne sais quoi. Je ne m'étais pas marié, je n'avais même pas de copine. D'ailleurs, quelle jour sommes-nous? La tempête est passée ? Je me lançais à poser ses fameuses questions à ma.. Femme ? « Où sommes nous? Quel jour sommes nous? La tempête est finie ? » Elle s'esclaffait de rire suite à mes questions. « Et voilà, tu as encore bu trop de vin hier soir, mon chéri ! Voyons, nous sommes à la maison ! » Cette femme se trompait définitivement, ce n'était pas ma maison, et encore moins ma femme. Dans quel enfer étais-je donc tombé...